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La forêt amazonienne : un paradis pour les amoureux de la nature

EN BREF :
Incroyable, immense, inoubliable… les adjectifs ne manquent pas pour décrire la forêt amazonienne. Si vous n’avez pas la phobie des petites bestioles et que vous avez le temps de rajouter quelques jours à votre itinéraire, vous comprendrez pourquoi la jungle péruvienne est un lieu magique.

Exercice difficile que de résumer en quelques mots la forêt amazonienne péruvienne. On peut dire qu’elle couvre 60 % de la surface du Pérou, soit une superficie de 750 000 kilomètres carrés. Les différents climats selon les régions, les forêts humides, les forêts sèches et la « puna » (hauts-plateaux et crêtes montagneuses), permettent une variété inimaginable d’espèces de plantes et joyaux botaniques ainsi que des bestioles en tous genres, qui marchent, qui volent ou qui rampent, heureuses dans ce paradis végétal. Moins impactée par les activités humaines, la déforestation et la destruction de l’environnement que l’amazonie brésilienne, la forêt tropicale péruvienne demande toutefois à être protégée et respectée.  



La flore sublime

Une biodiversité qui ne pourra jamais rassasier les amoureux de la nature et les écologistes.
La forêt amazonienne détient les records mondiaux comme le nombre le plus important d’arbres et d’espèces végétales à l’hectare.
La zone étant tellement immense qu’il est encore difficile aujourd’hui d’en répertorier toutes les espèces.
Il est donc logique de trouver des plantes vertes petites et géantes, les plus belles fleurs comme les orchidées et les différentes heliconias.
Vous n’aurez pas de mal à trouver des fruits.
La « guanábana », ce gros fruit vert à chair blanche rafraîchissante au goût de framboise et ananas, prisé par les herboristes pour ses propriétés anticancer. Laissez-vous séduire par la « mamey », une petite boule marron toute douce avec une chair orange et très sucrée.
Ceux plus connus en Europe comme le fruit de la passion et l’açaí seront à portée de caméra.
Attention, certaines plantes sont toxiques à l’état cru.
Les indigènes se transmettent de génération en génération les secrets de cuisson et d’utilisation pour en tirer tous les bienfaits.
La forêt amazonienne est aussi connue pour être un réservoir de plantes médicinales sans équivalent.
La célèbre coca s'épanouit dans ces forêts denses. Bien utilisée, elle est médicale pour ne plus sentir ni faim, ni soif, ni fatigue et un des meilleurs antidouleurs. En infusion, elle aide à lutter contre le mal des montagnes. De mauvais bougres la transforment de manière illégale en cocaïne.
Enfin, cet arbre dont on chuchote le nom et utilisé par les chamans amazoniens dans des rituels pour explorer d’autres dimensions de l’univers :
l’« ayahuasca ». C’est une liane très dure qui s’enroule autour d’un autre arbre jusqu’à 15 mètres de haut. « Ayahuasca » signifie « liane de la mort ».
Au Pérou comme dans les autres pays du bassin amazonien, l’énorme demande mondiale d’huile de palme entraîne l’abattage d’essences et le défrichement de grandes zones, mettant en danger l’équilibre des écosystèmes du poumon de la planète.


La faune variée, immensément variée


Un écosystème vert aussi accueillant (pour la faune sauvage !) en fait une des zones naturelles les plus riches au monde en termes de concentration d’espèces animales, à poils, à plumes et à nageoires. A elle seule, la forêt amazonienne péruvienne compte presque 6 000 espèces endémiques. Vous croiserez 113 types de reptiles, 60 variétés de mammifères et 118 types d’oiseaux uniques. Des colibris à ne plus réussir à compter. N’oublions pas les amis de nos pique-niques, plus de 2 millions d’espèces de moustiques différentes virevoltent dans la jungle péruvienne.


Quoi d’autre ?

Une étape dans la jungle amazonienne est presque obligatoire dans un circuit Pérou de 3 semaines ou plus.

Vous aurez la chance rare de vous tenir à la source du fleuve Amazone.
Ce géant de 6 500 km prend sa source à 5 500 mètres d’altitude au mont Nevado Mismi dans la région d’Arequipa, à l’ouest du lac Titicaca. Découverte faite en 1971 et confirmée en 2001 seulement. Ça impressionne sur le moment, et encore plus les copains après votre retour.

La jungle péruvienne est un abri dense et humide qui s’ouvre par endroits pour laisser passer des chutes d’eaux extraordinaires.

Dès l’époque coloniale, les nombreuses ressources naturelles comme le caoutchouc ou les plantes médicinales ont attiré les explorateurs et les aventuriers.
Sans évoquer les gaz à effet de serre, l’exploitation minière et les coupes illégales, l’impact environnemental désastreux, le monde entier connaît aujourd’hui les ravages écologiques sur des millions d’hectares en Amérique du Sud.
Ce poumon vert transforme la majeure partie du CO
2 en oxygène, crucial pour nous petits humains.
Découvrez les programmes de reforestation et d’études des nombreuses espèces menacées ainsi que les initiatives pour stopper la déforestation massive, plus connue et visible dans sa partie brésilienne.
De plus en plus de bonnes volontés coopèrent avec les populations locales et les peuples indigènes pour la préservation et la régénération de cette forêt tropicale unique et luxuriante.


Serge vous emmène faire un tour

Un guide est indispensable pour vous enfoncer dans la forêt amazonienne. L’équipe ToutPérou est à votre écoute pour organiser cette excursion spéciale dans votre circuit au Pérou. Nous vous donnerons les bonnes adresses et les bons conseils pour une étape inoubliable.

En partant d’Iquitos, où vous prendrez quelques minutes pour aller voir la « Casa de Fierro », la maison de fer construite par des Belges à la fin du XIXe siècle sur un plan de Gustave Eiffel, vous vous enfoncerez à pied et en pirogue sous la canopée tropicale à la rencontre des peuples autochtones et peut-être aussi de vous-même.

Votre guide vous prendra en charge pour découvrir un endroit unique et vivre dans la jungle pendant 1 à 2 nuits. Ecouter la jungle bruyante, découvrir des espèces animales et végétales (sans les déranger, ToutPérou y met un point d’honneur !).
Croiser les dauphins roses qui jouent en eau douce, des perroquets bavards, des colibris gourmands, des ours à lunettes, des pécaris, des « paiches ». Il y en a encore tant à citer. Je vous laisse découvrir.